WALLIS
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Armoiries
Je souhaite retracer l’histoire de nos familles pour mes enfants. Qu’en est-il de la famille Fort d’Iserables ainsi que la famille Lugon d’Evionnaz? Et la famille Bovier de Fey? (Aussi originaire de Vex à ce qu’il parait)
Est-il possible d’avoir également les armoiries SVP
Un grand merci
Meilleures salutations
Bonjour,
Dans le 1er volume du Nouvel Armorial valaisan de 1974 disponible en ligne, vous trouverez des informations correspondantes à l’armoirie des familles Bovier (p. 47), Fort (p. 105) et Lugon (p. 158).
Bovier
Ce patronyme, sous ses différentes formes : Boverii, Bovery, Boveri, Bover, Bovers, Boveyrs, Bovyer, Bovier, indique à l'origine un nom de métier: un bouvier. Des personnes de ce nom apparaissent dès le milieu du XIIIe siècle à Vex, Sion, Savièse, Vercorin ; aux XIVe et XVe siècles, on cite plusieurs bourgeois de Sion. A Vex, la famille Bovier fournit plusieurs majors du lieu: André 1670, 1675; Jean, banneret 1709, major vers 1720; Adrien, major 1737; François, vice-major 1748-1758, major 1775 ; Adrien, vice-major 1766,1789 ; François, vice-major 1793; Barthélémy, capitaine 1793, major 1794. A l'époque moderne, la famille donne plusieurs magistrats: Charles (1787-1863), avocat et notaire, grand châtelain du dizain d'Hérens 1815-1817, reçu bourgeois de Sion 1816, président du dizain 1820-1848, intendant des Postes cantonales, député à la Diète cantonale 1815-1839, puis au Grand Conseil, vice-président de celui-ci 1847, membre du Tribunal suprême, gendre du grand bailli Michel Dufour; François (1798-1870), officier au service de Naples, président du Tribunal d'Hérens 1853-1858, puis membre du Conseil bourgeoisial de Sion dès 1859, vice-président 1863-1866, président 1867-1868. A Vex, la famille fournit plusieurs conseillers municipaux, parmi lesquels Antoine (1865-1904), notaire, président du Conseil municipal 1893-1898, puis conseiller jusqu'à sa mort prématurée. De Vex, la famille a essaimé, outre Sion, dans toute la région, notamment à Hérémence en 1650, à Chamoson en 1788, aux Agettes au XIXe siècle. Selon A. Gaspoz et J.-E. Tamini (Essai d'histoire de la vallée d'Hérens, Saint-Maurice, 1935. p. 56), une branche de la famille de Vex se serait aussi établie à Nax en 1628; d'autre part, le recès de la Diète de décembre 1655 mentionne une famille de même nom, originaire de Savoie, venue à Nax vers 1575, reçue au «franc-patriotage» en la personne de Maurice et celles de Pierre et Tnéodule. Un rameau de Nax s'établit à Grône vers 1700 ; Genève a agrégé des rameaux de Nax en 1913 et 1961, de Vex en 1925, des Agettes en 1959. Dans ses diverses branches, la famille compte plusieurs ecclésiastiques.
1. D'azur à 3 sapins de sinople, fûtes au naturel, sur un mont de 3 coupeaux d'or, accompagnés en chef de 2 étoiles à 6 rais d'or. D'Angreville, 1868.
2. D'azur à 3 sapins de sinople, fûtes au naturel, sur un mont de 3 coupeaux d'or, l'arbre du milieu brochant sur un croissant d'argent naissant du coupeau le plus élevé. Communication de l'abbé Antoine Gaspoz aux Archives cantonales, vers 1940.
Fort
Famille d'Isérables, dans le district de Martigny, bourgeoise de cette commune antérieurement à 1800, et que l'on croit pouvoir identifier avec une famille de Four citée au XVe siècle à Isérables, dont le nom paraît avoir évolué au XVIIe siècle en: Forr, puis Fort (Archives communales d'Isérables, P 8, 1481).
D'or à un dextrochère au naturel, vêtu d'une manche retroussée d'azur, mouvant du flanc sénestre, tenant un arbre de sinople, arraché et fûté au naturel, posé en barre.
Composition des Archives cantonales à la demande de la famille, 1972. Le bras arrachant et tenant un arbre fait jeu de mot avec le nom de la famille: un homme fort.
Lugon
Ce patronyme dérive du prénom Hugon par la forme populaire l'Hugon, d'où Lugon. Famille de la vallée de Salvan qui paraît vers 1400 à Giétroz (Finhaut) sous le nom Hugon, et qui essaime à Salvan vers 1615, à Martigny au XVIIe siècle, à Saint-Maurice au XVIIIe, à Saxon et Monthey au XIXe. La famille Lugon fournit huit présidents de Finhaut au XIXe siècle. A Martigny furent reçus bourgeois Pierre Lugon-Monney en 1668, Gaspard-Elie et Nicolas Lugon en 1709, Jean-Claude l'Hugon en 1710, Germain Lugon en 1823; Jean-Claude l'Hugon est syndic de Martigny-Ville en 1712. La branche de Monthey donne deux chanoines du Saint-Bernard: Jean-Joseph (1822-1882) et Henri (1863-1926). La famille Lugon est bourgeoise de Finhaut, Salvan, Vernayaz, Evionnaz, Martigny, Riddes, Ardon, dès avant 1800, et de Fully depuis le XIXe siècle. Jean, de Finhaut, né en 1853, a été reçu bourgeois de Sion avec sa famille en 1909; d'autres rameaux de Finhaut ont été agrégés à Bagnes en 1915 et à Corsier (Genève) en 1949, de même que des rameaux d'Evionnaz à Genève en 1941 et à Pregny (Genève) en 1961. Des branches de Finhaut portent le nom Lugon-Damaz et Lugon-Moulin; cette dernière a émis des rameaux qui ont acquis droit de cité à Genève en 1922, à Vevey en 1956, à Lausanne en 1961.
1. D'argent à un cheval fougueux contourné de gueules, surmonté d'un fanion du même, le tout brochant sur une bande d'azur.
Cachet de Jean-Maurice Lugon, avec les initiales J. M. L., sur une lettre datée de Sion, 18 août 1820 (chez M. André Martin, Monthey); seule la couleur de la bande est indiquée, les autres couleurs sont présumées. Communication de M. J. Marclay, Monthey, 1960.
Meilleures salutations,
La Médiathèque Valais