Bonjour,

Selon le Dictionnaire historique de la Suisse, consultable en ligne, « des vestiges de l’âge du Fer (bracelets du IIe s. av. J.-C.) et de l’époque romaine (monnaies et cistes du Ier/IIe s. apr. J.-C.) indiquent une colonisation durable. Seigneurie dont les détenteurs changèrent souvent (les seigneurs de la Tour vers 1225, du Châtelard en 1249), elle appartint plus tard à la mense épiscopale de Sion (1490-1798). Isérables fit partie de la paroisse de Leytron et de celle de Riddes dès 1264 avant d'en former une autonome depuis 1801. »

Le livre Essai historique de la commune d’Isérables de Michel Favre, disponible à la Médiathèque Valais, nous fournit quelques informations au sujet de l’origine d’Isérables : « Les Véragres, d’origine celtique, sont la première peuplade historiquement connue et établie dans le centre du Valais, donc probablement aussi dans [le] vallon [d’Isérables] ». Plusieurs pierres à écuelles ou à cupules attestant la présence de ce peuple dans la région ont été retrouvées. De plus, des traces de la civilisation romaine ont également été retrouvées dans la région ; « la plus belle trouvaille est celle d’un vase actuellement conservé au Musée de Valère ». Néanmoins, le plus ancien acte se rapportant à Isérables remonte à 1227. L’auteur affirme à ce sujet que « le premier manuscrit […] qui fait mention d’Isérables, c’est un acte de 1227 par lequel Pierre de la Tour, seigneur de Bex, cède au Chapitre de Sion 2 muids de seigle et 4 fichelins d’orge à percevoir sur la dîme d’Isérables. ». 

Avec nos meilleures salutations,

La Médiathèque Valais