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Raison de l'implantation d'Isérable
Bonjour
L'ouvrage de Michel Favre "Essai d'histoire de la commune d'Isérables", débute sur cette petite anecdote :
"Au sujet de l'histoire d'Isérables, la tradition rapporte qu'autrefois un chasseur de Leytron s'est égaré dans notre vallon. Le site bien abrité et bien ensoleillé lui a plu et, la contrée étant giboyeuse, il s'y est installé en demeure."
Quant à la véritable histoire d'Isérables, si vous souhaitez un historique détaillé, vous pouvez vous référez à ce même ouvrage, disponible à la Médiathèque Valais - Sion. Pour un résumé, voici un extrait tiré du site Internet de la Commune d'Isérables :
"Isérables est une commune située dans la petite vallée de la Faraz, qui s’étend sur 1532 ha, entre la plaine du Rhône à 476 m. et la pointe de Champs-Ferret à quelque 2750m. d’altitude. Épinglée au ciel à 1100m d’altitude, Isérables abrite une population de près d’un millier d’habitants et tire son nom de l’érable, arbre solide et abondant dans la région.
Pour la première fois, il est fait mention d’Aserablos (ou Isérables) dans un acte de 1227, par lequel le Seigneur de la Tour vendait une partie de la dîme d’Aserablos au Chapître de Sion. Ce lieu était toutefois bien connu avant cette date. Les Romains et les Celtes y ont séjourné, ainsi que l’attestent les découvertes archéologiques. Le village d’Aserablos fut créé sur un petit épaulement ensoleillé près d’une source qui coule aujourd’hui encore sous l’église Saint-Théodule – patron de la paroisse.
Tout au long de l’époque moyenâgeuse, Aserablos appartiendra tantôt aux Seigneurs de la Maison de Savoie, tantôt à l’Évêché de Sion, au gré des transactions et des batailles. Isérables devient une commune indépendante le 13 mars 1798, dans les limites de sa défunte Seigneurie. Ses habitants vivront en relatives autarcie et indépendance, à l’écart des grands passages jusqu’au milieu du XXe siècle. Seul un petit sentier muletier reliait le village à la plaine pour les échanges et l’approvisionnement en produits de première nécessité."
Dans la collection Trésors de mon pays, Maurice Métral a décrit Isérables, le village suspendu, ainsi :
"Littéralement cloué à la colline, le village fait penser à l'huître soudée au rocher. Mais ici la plongée vise le bleu du ciel... (...) . Isérables, c'est aussi une âme ! ... Comment ne pas voir sourdre une âme de ces raccards qui, en grappe de raisins, couronnent le village (...)".
On y apprend également que : "Il pleut très peu à Isérables et le climat y est très doux. Les orages locaux y sont peu abondants, discrets, rapides et sans conséquences. Il fait moins froid que dans la plaine, et, bien abrité, l'endroit est rarement fouetté par le vent. L'ensoleillement, en revanche, est remarquable. Les Bejuis jouissent, en plein hiver, d'au moins six heures de soleil. (...). Avec un tel climat, une situation aussi exceptionnelle, à l'abri de toutes pollutions industrielles, avec une forêt presque sauvage, la faune et la flore ne peuvent que s'enrichir et s'y développer. La flore surtout. On y remarque d'abord de très beaux aroles à proximité des alpages de Balavaud vers 1900 mètres d'altitude. (...)"
Nous vous invitons à consulter les images d'archives d'Isérables sur notre plateforme "La mémoire audiovisuelle du Valais".
Pour des plus amples informations sur le patrimoine d'Isérables, vous pouvez également contacter « Pro Aserablos » : la Fondation pour Isérables.
Avec nos meilleures salutations,
La Médiathèque Valais